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Je
cultive l'osier sur deux parcelles pour une superficie de 0.50 hectare.
Huit variétés sont présentes et je les ai choisies pour leurs tailles,
leurs couleurs d'écores et en fonction de leurs capacités de résistances
à la torsion et à la flexion. |
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La récolte se fait tous les ans une fois que les premières gelées sont arrivées à partir de fin novembre. Les pousses ont alors atteint en un an entre 80 cm et 3 mètres de hauteur. Les deux premières récoltes ne sont pas utilisées car elle ne sont pas encore de bonne qualité. La récolte s’effectue grâce à une faucheuse fixée à un motoculteur. L’osier est alors coupé puis réceptionné dans une goulotte situé sur le côté du motoculteur. Il faut ensuite botteler et lier l’osier à la main avant de le rentrer. |
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Un
savoir-faire...
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L'étape
suivante consiste à trier les brins d’osiers
par taille (de 20 cm en 20 cm) tout en éliminant les mauvais (branchus,
trop petits…). Le pelage, réalisé au mois de mai, est le fait d’enlever l’écorce de l’osier pour ainsi obtenir un osier blanc. Pour cela, il faut auparavant avoir mis les bottes d’osier après le tri debout dans un bassin d’eau appelé routoir. Cela va provoquer une monté de sève entre le bois et l’écorce, ce qui facilitera le pelage. La machine à peler l’osier est composée de pinces disposées sur un cylindre qui tourne. Lorsque l’osier est pincé, l’écorce éclate et s’enlève. Une fois l’écorce enlevé, il faut rincer l’osier pour enlever la sève, le faire sécher et le rebotteler en respectant les différentes tailles et les différentes variétés. |
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L’osier
doit alors sécher minimum un an
pour
obtenir sa taille définitive avant d’être travaillé... |
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